Depuis plus d'un an, cet
apéro libertin est organisé. Il s'agit d'une réunion de libertins. Ce n'est pas une soirée libertine classique. Le but premier est de
passer un bon moment, de faire des rencontres et de discuter. L'apéro est un
évènement idéal pour que les libertins expérimentés se fassent de nouveaux amis et que les
débutants découvrent le milieu libertin tout en douceur, en trouvant des
gens qui répondront à leurs questions.
L’idée nous séduit.
Nous contactons l’organisateur,
la date du prochain apéro est fixée au vendredi 28 juin. Il nous explique que
c’est l'occasion de se rencontrer et de discuter entre libertins, dans une
ambiance chaleureuse et détendue, tout en buvant un verre. Il nous dit aussi
que nous pourrons échanger, si nous le souhaitions, sur sa propre expérience en
couple. Parler des limites à se donner, se préparer au post trio…
L’idée de passer un moment
convivial entre libertins, d’échanger sur les expériences de chacun est un
concept qui nous plait.
Comme tout débutant, nous
nous posons beaucoup de question. Nous ne sommes pas très à l’aise avec le
sujet. Nous ignorons nos limites. Nous avons envie de les découvrir et nous
avons peur de franchir les étapes trop rapidement car nous souhaitons avancer
sereinement. Nous avons besoin d’être
guidés. Nous comptons beaucoup sur notre numéro 3 qui prend son rôle très à
cœur.
Pour passer cette soirée,
nous avons décidé de réserver une chambre d’hôtel. Nous voulions donner un ton
coquin à cette soirée. Nous mettre dans l’ambiance libertine… nous voulions
laisser libre court à la tournure des évènements en fonction de nos envies à
tous les deux.
Le moment venu, avec mon homme, nous nous
donnons rendez-vous à l’hôtel, nous nous détendons et nous préparons. A ce
stade nous ne savons pas encore comment nous habiller. Nous restons sur l’idée
que l’essentiel est que nous nous sentions bien dans nos vêtements. Je décide
donc de mettre des sous-vêtements sexy, des bas, une jolie robe plutôt sage et
des escarpins à talon. De son côté, mon homme met une belle chemise, un pantalon noir, je le trouve très beau. Nous décidons de prendre un verre sur une terrasse parisienne et nous arrivons tranquillement au lieu de rendez-vous, un club privatisé
pour la soirée dans le centre de Paris.
Nous reconnaissons
l’organisateur qui nous présente aux personnes déjà sur place. L’ambiance est conviviale. Nous ne savons pas
très bien comment nous comporter et surtout nous avons du mal à aller vers les
autres. Certains libertins sont venus vers nous. Nous avons ainsi appris qu’il
y avait quelques règles dans le milieu, notamment à propos des baisers sur la
bouche et de certaines pratiques sexuelles.
Nous avons échangé sur les limites à se fixer, les mots
d’alerte à utiliser au niveau du couple au cas où un problème survenait. Les
limites peuvent être franchies par inadvertance, par manque de communication au
préalable avec la troisième personne ou dans l’enthousiasme du moment ou
simplement que l’on peut prendre conscience des limites dans l’action.
Notre règle à nous, à ce
niveau de l’expérience, est de ne pas se fixer de limites et de les découvrir.
Du coup, le mot d’alerte est indispensable.
Nous avons compris, en nous lançant dans cette aventure, que nous devions protéger notre couple avant tout.
Nous avons compris, en nous lançant dans cette aventure, que nous devions protéger notre couple avant tout.
Au sous-sol, à partir d'une certaine heure, quelques libertins ont joué. Nous trouvions cela très excitant. L'un d'entre eux s'est approché de moi et m'a demandé s'il pouvait me caresser tout en dansant. J'ai décliné l'invitation. Une prochaine fois, peut-être. Je n'en avais pas envie.
Après cette soirée, nous
voulions faire notre première sortie en club (nous ne compterons pas nos deux
expériences peu convaincantes en 2009). Et puis finalement nous sommes retournés à l'hôtel, nous avons préféré
profiter l’un de l’autre et débriefer sur cette soirée. Nous n’étions pas
encore prêts à franchir le cap du club libertin. Nous étions gagnés par une certaine
appréhension qui ne s’explique que par notre manque d’expérience et aussi par
le fait que nous ne voulions pas aller trop vite.
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